Marylène Vicari, la liberté d’entreprendre !

« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » écrivait Paul Eluard. La rencontre des Hacktivateurs avec Marylène Vicari, était une évidence. Entrepreneuse, humaniste, cette femme énergique a notamment fondé Player en 2015 et s’attèle en ce moment à l’ouverture d’un lieu inspiré et inspirant qui ouvrira ses portes à l’automne prochain au coeur de Paris. 

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Quel est ton parcours d’entrepreneuse ? Quel a été ton chemin jusqu’à la création d’entreprise ?

Je suis née dans une famille d’entrepreneurs. Ma mère tenait un restaurant et mon père une société de services en informatique … Le chemin vers l’entrepreneuriat a été court et le tempo rapide. En sortant de l’école, j’ai été recrutée dans la foulée de mon stage, au sein d’une agence de conseil en communication. A l’époque, on ne parlait pas encore « d’intrapreneurs », pourtant c’est exactement ce que j’étais à 26 ans, mes patrons (Jean-pierre Beaudoin et Tristan Follin) ont été de vrais accélérateurs. Ils m’ont permis de développer une entité au sein de leur agence. J’étais libre et j’ai testé tout ce que je voulais. Cela a été une chance énorme… D’ailleurs, je continue à voir Tristan régulièrement. Il me donne son opinion sur mes projets, toujours avec bienveillance, et ces moments sont pour moi de vrais privilèges.J’ai acquis quelques année plus tard cette filiale avec un associé. Cette 1ère entreprise a été l’occasion pour moi de découvrir les 1ères facettes de l’entrepreneuriat. Quelques années plus tard, avec le nouveau projet que je co-fonde avec Jérôme Richez, nous allons encore plus loin. Le changement d’échelle que nous opérons avec Liberté Living Lab nous fait découvrir de nouvelles dimensions de l’entrepreneuriat!

Quels freins as-tu levés ?

Clients, banque, proprio, équipe …Un peu tout à la fois ! Au début, pour des raisons évidentes de trésorerie, l’équipe se résume à 1 personne ! Alors, on fait tout. On est à fond, tout le temps, sur tous les sujets. Et puis, on rencontre un 1er client (pour Liberté Living Lab, c’est Société Générale)… Et chance absolue, mon client (Aymeril Hoang) me présente la personne qui deviendra mon banquier (Raoul de la Genardière). Il m’oriente, me permet d’anticiper les échéances, de négocier avec le propriétaire, et me guide dans toutes les étapes du changement d’échelle de Liberté Living Lab. Etapes qu’il connait par coeur et que je ne maîtrise pas. Il m’aide ! Il ne parle pas que de « risque » (il en parle aussi évidemment), mais il comprend le mot « opportunité » et ça change tout. Une sorte de banquier en voie d’apparition (j’espère) !  Et puis, très vite, tout s’accélère, un bon buzz client qui fait que d’autres frappent à la porte, des partenaires « entrepreneurs » eux aussi, des équipes qui se mobilisent à 100%… Bref la spirale positive!

Et pourtant, dans cette course qui nous dépasse, les 1ers mois sont aussi enthousiasmants que difficiles! On apprend à s’endormir sans savoir comment on terminera le mois… Parce qu’évidemment on prend des risques qui sont à la hauteur des marches que l’on franchit !

Quelles idées reçues combats-tu le plus ?

Si je devais en choisir une, je dirais les discours convenus sur « la France, pays statique et pessimiste ». J’adooooore mon pays. Mon environnement quotidien y est sans doute pour beaucoup. Je trouve qu’en France, on peut tout faire. Tout ! Et les personnes qui m’entourent sont des entrepreneurs positifs et enthousiastes qui prouvent chaque jour que tout est possible ! Alors, on dit souvent que je suis « optimiste », je pense juste que je regarde au bon endroit. Là où de nombreux entrepreneurs agissent sur des sujets de société fondamentaux ! Des entrepreneurs comme Marc Fournier à la Paillasse, Paul Duan sur l’emploi, Xavier Duportet avec HelloTomorrow ou encore Ismaël Lemouel avec HelloAsso !

Contre quelles idées reçues te bats-tu le plus ?

Par conviction profonde qu’il y a toujours une solution à un problème. Quand on se dit qu’il n’y a pas de barrière mais un chemin avec un mur à sauter, c’est plus facile. Les gens qui disent « c’est pas possible » n’ont qu’une vue biaisée de la réalité :  la leur ! D’ailleurs, souvent, regarder le problème à plusieurs, aide à trouver des solutions.

Que considères-tu avoir transgressé ?

Ce n’est pas vraiment de la transgression, mais du contournement…Parfois, pour tracer sa route, il faut contourner certains obstacles. Alors certains disent que je transgresse, je dis plutôt que je m’adapte.

Quel est le truc le plus fou que tu aies fait ?

Sur le plan pro, quitter ma propre boite. Celle que j’avais co-créée 10 ans plus tôt. Tout quitter pour créer une autre entreprise dont le principal actif étaient quelques notes sur une feuille ! Pas d’équipe, pas de client, pas de lieu … Juste le vertige et l’envie extrême de faire ce que je fais aujourd’hui ! Sur le plan perso, sans hésiter ma fille ! Pendant toute ma grossesse, je pensais que c’était fou… Et à sa naissance, c’était juste une « folle évidence »! Et pour le fun… Une dernière anecdote un peu folle quand on chausse d’autres lunettes que les miennes : me lever un matin pour animer une session de media training (c’était fréquent à une époque), courir entre midi et deux servir au resto de ma mère (en rade de serveuse ce jour là) et repartir en courant présenter une reco (tout en sentant la frite!).

Qu’as-tu en commun avec les Hacktivateurs

Chaque membre de cette communauté agit à son échelle, sur son terrain de jeu, avec l’intime conviction qu’il va changer la donne. Le modèle établi est là pour être bousculé, mais pas n’importe comment. Au Liberté Living Lab, nous avons un mode de fonctionnement systématique… Quel que soit le sujet que l’on traite, on fait « ni pour, ni contre, mais avec »! Et je pense que cet état d’esprit est très proche de celui des Hacktivateurs que nous accueillerons avec plaisir au Liberté Living Lab l’automne prochain.

Merci Marylène pour avoir partagé ce moment avec nous. Rendez-vous chez Player le 4 juillet pour notre prochain afterwork en attendant de découvrir Liberté Living Lab !

Retrouvez tous les liens pour découvrir Liberté Living Lab et prendre contact avec Marylène Vicari :

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« Makestorming », tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le corporate hacking !

Marie-Noéline Viguié et Stéphanie Bacquère, fondatrices de Nod-A se sont lancées ! « Makestorming », le guide pratico-pratique sur le Corporate hacking, bourré de témoignages, retours d’expérience et de conseils sort le 24 mai; c’est un bouquin optimiste et pragmatique pour retrouver le plaisir de travailler et une véritable inspiration pour les intrapreneurs qui veulent faire changer les choses de l’intérieur. Elles m’ont proposé d’en écrire la préface. Ce que j’ai accepté avec plaisir. Je vous en livre quelques extraits et vous incite à venir débattre avec 200 bougeurs de lignes et hacktivateurs le 24 mai à 18H30 à l’occasion de la soirée de lancement.

« Début 2012 : je me souviens de la première fois où j’ai découvert sur Internet ce  que Marie-Noéline et Stéphanie défendaient. Je venais de lancer un dispositif pour expérimenter la mise en mouvement de l’intelligence collective dans l’entreprise au service de l’innovation. De leur côté, elles venaient de « hacker » le Musée des Arts décoratifs de Paris avec Muséomix pour présenter les oeuvres au public sous un jour complètement nouveau. J’ai eu envie de les rencontrer et de creuser ce truc un peu dingue à première vue, mais qui… marchait ! (…) C’est cela, la touche nod-A : une approche « maker » faite de visualisation et de prototypage pour donner du corps aux idées et gagner en agilité. On place les collaborateurs en situation de faire et plus seulement de penser … Avec pragmatisme et enthousiasme ! (…) Comme elles, nous sommes nombreux à avoir travaillé en mode test and learn, parfois dans l’ombre, contre vents et marées, pour que cette révolution prenne corps chaque jour un peu plus. Depuis plusieurs années, nous avons oeuvré, chacun à notre niveau, pour faire reconnaître la force de ces modes de travail de rupture au travers de résultats concrets. Nous nous sommes souvent heurtés à des légalistes, gardiens de l’ordre établi, à des sceptiques, à des sourires en coin… On nous a pris parfois pour des « bobos » un peu perchés, on nous a traités d’utopistes, de doux rêveurs… Peu importe ! On y croyait, on commençait à avoir des preuves que ça marchait, et on a poursuivi notre entreprise ! Il n’y a pas plus réaliste que l’utopie des makers. Et il n’y a pas plus pragmatique que le corporate hacking. Il ne s’agit pas seulement de faire des choses sympathiques,parce qu’on ne change pas le monde avec ça. On change le monde en faisant autrement, et surtout en faisant pour de vrai. Avec ténacité, audace et bienveillance.

Bientôt, le corporate hacking ne sera plus seulement une alternative aux modèles traditionnels : il deviendra presqu’une injonction. Mais une injonction tellement enthousiasmante ! Car il ne s’agira pas de se soumettre à un nouveau modèle : nous devrons l’inventer collectivement pour développer l’engagement individuel, libérer les talents en nous appuyant sur le plus grand nombre (et pas seulement sur les cadres et les managers) pour développer une performance durable et responsable. Les bases de ce modèle sont déjà connues, et vous les retrouverez dans ce livre : il s’agit d’imaginer de nouvelles façons de travailler en développant la confiance et des collaborations nouvelles. D’autoriser les erreurs et de multiplier les occasions d’apprendre. De dépasser l’innovation purement technologique pour retrouver une innovation collective et ouverte basée sur l’expérience. De donner le pouvoir à ceux qui font et d’embarquer tous les collaborateurs pour créer ensemble de la valeur partagée. D’entrer pleinement dans l’ère du « co », du partage et de la générosité. Pour cela, il faut d’abord accompagner et amplifier encore la prise de conscience, notamment des organisations. Il faut aussi faire vivre un vrai mouvement, pour que les hackers vaillants, les intrapreneurs et autres rebelles constructifs trouvent des alliés dans et à l’extérieur de leur organisation. Il faut enfin démocratiser les outils de l’intelligence collective : partager les expériences des uns et des autres, capitaliser et essaimer ce qui a ou n’a pas marché, transmettre nos outils et méthodes à ceux qui veulent passer à l’ « Hacktion » .

Les défis des hackers sont d’inspirer, de partager et d’outiller : c’est pour cela qu’avec une dizaine d’autres agitateurs et makers, nous avons créé les Hacktivateurs en décembre 2015 . Notre association regroupe déjà plus d’une centaine d’ « impertinents bienveillants»,  passionnés par les opportunités qu’offre notre époque. (…). Il y a une phrase de Peter Drucker que j’utilise souvent : « La raison d’être d’une organisation est de permettre à des gens ordinaires de faire des choses extraordinaires ». Ces « gens ordinaires », ce sont nous tous. Nous n’avons pas de cape sur le dos, nous ne sommes pas des super héros et nous n’avons aucune envie de le devenir. Nous sommes tous une partie de la solution, nous avons chacun la possibilité de faire des choses, pas forcément la révolution, mais de prendre des initiatives qui, mises bout à bout, finissent par transformer profondément le système. Nous voulons que les choses bougent, s’améliorent pour le bien de chacun et de tous. Commençons par bouger nous-mêmes. Tentez l’expérience, et vous verrez : on est souvent surpris de ce dont on est capable ; on est surpris aussi de ce que peuvent apporter les autres quand on entre dans une logique de partage et d’intelligence collective. Le corporate hacking, ce n’est pas seulement briser un carcan pour challenger l’existant et faire changer les règles : c’est avant tout appartenir à une communauté de faiseurs, devenir les maillons d’un cercle vertueux, en s’inspirant de quelques pionniers et en inspirant d’autres personnes à son tour.

Marie-Noéline et Stéphanie font partie de ces personnes qui m’ont inspirée depuis près de huit ans. Aujourd’hui, à mon tour, je vous invite à rejoindre le mouvement des corporate hackers. Ce livre est là pour vous y aider, pour vous accompagner au travers de témoignages et d’outils ! « La vie est une aventure audacieuse ou elle n’est rien », écrivait Helen Keller.

Vous avez envie d’en savoir plus, alors Hacktion et RDV le 24 mai à 18H30 pour la soirée de lancement avec plein d’Hacktivateurs !

Pour participer au lancement, inscrivez-vous ici !

Philippine Dolbeau, l’esprit d’entreprendre et l’audace en hacktion !

Vous ne connaissez pas encore Philippine Dolbeau, la plus jeune entrepreneuse de France ? Elle vient à 16 ans de créer Newschool. Les hacktivateurs sont allés la rencontrer pour en savoir un peu plus sur cette lycéenne découverte « on stage » aux côtés de Clara Gaymard (qui vient de se lancer, elle aussi, dans l’aventure entrepreneuriale) lors de la Journée de la Femme Digitale. On découvre une jeune femme de 16 ans, souriante, énergique et audacieuse qui casse les codes, hacke avec bienveillance l’éducation nationale et rafraîchit le monde des startups en ponctuant ses tweets de « chaud patate ».

Quel est ton parcours d’entrepreneuse : comment est née Newschool ? 

J’ai eu l’opportunité de créer une mini-entreprise au lycée l’année dernière en classe de Seconde dans le cadre de mes cours de PFEG (Principes Fondamentaux de l’Économie et de la Gestion). Consciente que le monde de l’Éducation a besoin d’un réel coup de neuf, j’ai  toujours eu envie de m’investir dans ce milieu. J’avais pas mal d’idées, mais aucune en laquelle je croyais vraiment… Et puis, un jour, j’ai vu ce reportage à la télévision en octobre 2014 : un enfant de 9 ans avait été oublié dans les hangars de la compagnie de bus scolaires après s’être endormi sur le chemin de l’école. Parce que ses enseignants n’avaient pas fait l’appel, il est resté enfermé plus de 8 heures dans le véhicule, sans manger ni boire. À partir de ce moment là, c’est le déclic ! Tout se bouscule dans ma tête, je réfléchis toute la nuit et l’idée naît le lendemain matin : créer un système d’appel électronique, sécurisé et simple d’utilisation. Le but n’est pas de gagner de l’argent. Si le système marche, tant mieux, mais l’objectif premier est de moderniser le monde de l’Éducation dans lequel j’évolue depuis toute petite et d’améliorer la sécurité des élèves en ayant un système rapide qui permet de prévenir l’administration et les parents en cas d’absence.

Comment passes-tu de l’idée à l’hacktion ?

1ère étape : mieux comprendre les modalités pour faire l’appel et confronter mon idée le plus vite possible. Pour un grand nombre de professeurs, faire l’appel est une perte de temps, voire une corvée. Pour d’autres, c’est une façon de dire bonjour à leurs élèves, un rituel, quelque chose de normal. Je décide de réaliser un sondage auprès des enseignants de mon établissement pour dessiner toutes les facettes de cette action : « Seriez-vous prêts à passer à un système d’appel électronique ? Combien de temps passez vous à faire l’appel aujourd’hui ? Les pertes de cahiers d’appel, vous connaissez ? etc… ». Toutes leurs réponses sont également le pilier fondamental du projet baptisé « NewSchool ». J’en tire une conclusion édifiante : un professeur passe environ 28 heures par an à faire l’appel en classe, et 90% d’entre eux seraient prêts à passer à un système électronique. Un bénéfice énorme : du temps libéré pour d’autres activités.

Sur quels leviers t’es-tu appuyée ?

J’ai pu compter sur les conseils de nombreuses personnes dans mon entourage, une réelle aide pour quelqu’un comme moi, 16 ans, encore au lycée et qui ne connaissait pas grand chose du monde de l’entreprise. Quand on crée un projet comme celui-ci, il faut être curieux, s’intéresser à tout, à la communication, au côté financier… De la création d’un site web, à l’animation d’une communauté même si cela peut paraître compliqué ! Par exemple l’été dernier, j’avais 2 semaines de stage à faire dans le cadre du lycée. J’en ai profité pour m’immerger dans 2 entreprises différentes, dans le domaine de l’informatique et de la technologie. Je me forme sur le tas, par mes propres moyens, j’ai appris plein de choses mais j’ai encore tellement à apprendre ! Tous les moyens sont bons pour monter en compétences et bénéficier de tous les conseils possibles pour la création de sa startup. J’apprends de mes erreurs, je fais mon petit chemin, je me fixe des objectifs, je sacrifie du temps et j’avance… constamment.

Quelles idées reçues combats-tu le plus ? Quels obstacles rencontres-tu  ?

« La création d’une startup est une affaire d’hommes » : en tant que femmes, nous avons les mêmes capacités et sommes parfois plus créatives que les hommes, il suffit juste de se lancer ! Alors oui, on peut monter sa boite en étant une fille, à seulement 16 ans, en étant lycéenne et en plus en section littéraire, et ça, c’est quelque chose que je défends haut et fort ! J’ai été confrontée également à la violence de certains propos sur les réseaux sociaux. Les gens ne connaissent rien à votre projet et postent des propos diffamants ! Il vaut mieux se blinder ! Les journalistes, également, réécrivent parfois votre histoire pour faire le buzz. Alors, je le dis haut et fort : non, NewSchool n’est ni du flicage d’élèves, ni une puce sous la peau des enfants ! C’est un projet qui crée de la valeur.

Comment as-tu réussi à contourner les barrières courantes ? Qu’est ce que tu considéres avoir transgressé  ?

J’ai transgressé les codes « traditionnels », en montant une boite si jeune et j’ai hacké avec bienveillance un processus de l’Education Nationale. C’est ce qui donne un regard neuf et attentif sur la société d’aujourd’hui et la preuve qu’on peut bouger les lignes. Beaucoup considèrent que plus rien n’est possible en France, alors que si la jeunesse innove et se lance dans de nombreux projets, on pourra changer les choses ! Il y a de nombreuses initiatives de jeunes dans de nombreux domaines qui mériteraient d’être mises également sous le feu des projecteurs. Il faut de la détermination, de la motivation et beaucoup d’organisation pour contourner toutes les barrières et combattre les stéréotypes, mais quelle belle aventure !

Quel est le truc le plus fou que tu aies fait pour la réussite de NewSchool?

C’est difficile de choisir ! Peut-être cet email, envoyé le 25 Décembre à la rédaction de BFM Business pour leur présenter mon projet. C’était la grosse blague, un délire familial !  Et puis, voilà qu’une semaine plus tard, je suis reçue sur le plateau de Stéphane Soumier, présentateur de Good Morning Business. Je ne m’attendais pas à toutes les retombées médiatiques qui ont suivi, et ce jour à sans doute, sans le prévoir, changé ma vie…

De quoi as-tu besoin pour la réussite de ton projet ? Comment les Hacktivateurs peuvent-ils y contribuer ? 

En premier lieu, le nerf de la guerre, c’est le financement. Pour lancer une entreprise, il faut des fonds. Nous venons de lancer notre campagne de financement participatif sur le site KissKissBankBank afin de lever 60 000€ pour ajouter de nouvelles fonctionnalités à New School. Tous les contacts, retours d’expérience et conseils me sont également très précieux ! Sans compter sur un peu de buzz sur les réseaux sociaux pour faire connaître notre projet !

Merci Philippine pour avoir partagé ton aventure avec nous. On est heureux que tu sois notre premier portrait d’Hacktivateur et longue vie à NewSchool ! 

Retrouvez tous les liens pour découvrir et soutenir NewSchool, et prendre contact avec Philippine Dolbeau :

Philippine Dolbeau

www.kisskissbankbank.com/new-school

Facebook : www.facebook.com/newschool78

Twitter : www.twitter.com/newschool78

Site Web : www.newschool-edu.com

Dossier Presse www.philippinedolbeau.wix.com/dossierpresse

2016, une année collectivement engagée et audacieuse

Oui, oui et re-oui ! 2015 est l’année de la bascule pour la collaboration et l’intelligence collective. Les Hactktivateurs  ont déjà commencé à bouger les lignes …

Olivier Zara,  précurseur dans les années 2000 de l’intelligence collective écrivait en 2006 : « l’intelligence collective est une innovation sociale, et comme pour toute innovation, il y aura des early adopters, des suiveurs et des refractaires » Nous ne sommes désormais plus quelques early adopters pris pour des utopistes. Au vu du nombre de sollicitations reçues pour partager nos expériences, et du nombre d’articles sur le sujet, il semble que les organisations, publiques comme privées aient pris la mesure de la force du collectif !

L’intelligence collective n’est pas une théorie fumeuse, ni un buzzword, c’est une réalité qui s’engage par le faire, et le faire ensemble comme ce que nous initions avec les Hacktivateurs.

Si le sujet vous intéresse, je vous invite à lire l’article d’Emile Servan-Schreiber publié mardi dernier dans le Figaro sur l’intelligence collective (selon lui, il la révolution de l’intelligence collective est l’une des 3 révolutions sur 21ème siècle avec le big data et l’intelligence artificielle).

Je vous mets aussi le lien vers un article de Jean-Marc Vittori, illustré par Fabien Clairefond, sur la transformation profonde à opérer en faisant « place à l’écoute et à l’attention, à l’empathie, à l’envie et à la volonté d’aller vers l’autre, de coopérer avec lui« .

Tout cela entre en résonance avec le post inspirant et authentique d’adrien montcoudiol sur « La personne que je serai fier d’être devenue« 

(Adrien, si tu lis ce post, les Hacktivateurs need you ; on ne te parlera pas de travail mais d’engagement !)

2016 sera une année collectivement engagée, audacieuse et forcément très Hacktive  !