3 petits hacks pour la rentrée

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La rentrée de Septembre est un bon moment pour préparer des Hacktions qui nous permettront de finir l’année en beauté. C’est donc avec plaisir que nous partageons avec vous 3 recettes de Corporate Hacking qui pourraient être susceptibles de vous aider à bouger les lignes dans votre entreprise.

Les 3 Hacks présentés dans cet article ont le mérite d’être subtils car ils vous permettront de générer des effets très intéressants sans pour autant révéler votre intention subversive, de « faire danser l’éléphant » (comme le dit si bien Héloïse Lauret, une de nos Hacktivatrices).

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Summer Time : Digital Detox

HacktivateursEnVacances

Respirez, Inspirez

Et nous voilà arrivés en période estivale, le moment propice pour faire un break de notre vie professionnelle et de nos activités d’agitateurs de lignes. Car, oui, mesdames et messieurs,  hacktivatrices et hacktivateurs, vous avez le droit (et même le devoir) de vous déconnecter, car il est important de se ressourcer, de couper pour un moment le lien avec vos hacktions, pour mieux rebondir à la rentrée !

Pour vous accompagner doucement vers cette période de digital detox, et pour préparer votre retour en fanfare dans le grand bain du corporate hacking, de l’intrapreunariat, de l’intelligence collective et de la bienveillance, nous vous proposons un petit coup d’œil dans le rétro  pour mesurer le chemin parcouru par l’association depuis début 2016.

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Le corporate procrastin-hacking

Procrastination

J’ai eu l’occasion il y a 2 bonnes années d’échanger avec un coach sur les vertus de la procrastination sur le travail et l’impact que celle-ci pouvait avoir sur le processus créatif. Alors vous me direz dans une société réglée comme du papier à musique, « Dionysos » n’a pas sa place. On doit être performant. Et si la procrastination qu’elle soit consciente ou inconsciente était un mécanisme de protection pour certains individus ? E si la procrastination était une forme de « corporate hacking passif », une étape nécessaire avant de passer à la phase active pour certains ou tout simplement la forme la plus répandue ? Je me pose la question. Notamment quand je lis ,ça et là, les divers tribunes sur l’engagement au travail. Le taux d’engagement moyen mondial est de 65% selon une étude de Aon Lewitt pour 2016. Il y a certainement des variations entre les tranches d’âges, et les catégories socio-professionnelles.

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Bienveillance et corporate hacking : le pourquoi du comment

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Vous avez pu lire sur ce blog un brillant article sur les peurs que nous, Corporate Hackers,  pouvons ressentir durant notre carrière, et sur quelques façons changer votre point de vue sur la peur pour la rendre bénéfique et motivante. Au fur et a mesure de la lecture de ce même article, une évidence est apparue à mes yeux : la bienveillance est nécessaire à la survie du corporate hacker, comme l’oxygène est nécessaire à la survie de l’homme. On peut d’ailleurs étendre cette conclusion à l’intrapreneur, qui vit lui aussi son aventure en gérant au mieux ses peurs.

La bienveillance, pourquoi ?

Vous le savez, la bienveillance trône en bonne place parmi les valeurs portées par notre association, qui prône son application envers les personnes et les organisations dans le but de les faire progresser. On comprend encore mieux pourquoi cette notion est fondamentale, une fois que l’on a lu cet article sur la peur. Fabrice y évoquait les craintes légitimes que l’on peut avoir à faire bouger les lignes, en étant en opposition avec les pratiques et les doctrines de la hiérarchie.

Si l’on part du postulat que le corporate hacker que vous êtes agit suivant un principe de bienveillance envers son organisation, si son but est de faire progresser cette organisation et d’améliorer son fonctionnement, il devient difficile pour un manager de reprocher objectivement la prise d’initiative, même si elle casse les codes. Votre action a pour but d’améliorer les choses,  de rendre plus simple et plus efficace le fonctionnement de votre entreprise, de faciliter les tâches de vos collègues. On est bien loin d’un objectif d’enrichissement personnel, qui serait pour le coup sanctionnable. On peut même y voir une façon d’être bienveillant envers son manager direct en lui permettant de rendre son équipe plus performante.

Dans le sens inverse, si le corporate hacker se trouve lui même faire l’objet de la bienveillance de son hiérarchique, de ses collègues, si cette bienveillance se transforme en droit à l’erreur, alors la peur de se tromper, d’échouer sera forcément moins limitante dans l’action. On rentre alors dans le cercle vertueux de l’apprentissage par l’erreur (le « FAIL » de Fabrice ) et de la libération de l’énergie du corporate hacker. Ce point particulier  est relevé  notamment dans cet article de Gaël Chatelain sur LinkedIn, qui met en évidence quelques aspects sociaux positifs de la bienveillance en entreprise.

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La bienveillance, comment ?

Et, pour autant, malgré l’intérêt évident de cette valeur (et l’augmentation notable de sa notoriété dans les médias et les discours publics en ce moment), il semble  que sa mise en œuvre au quotidien ne soit pas si simple que ça.

Par exemple, comment différencier la bienveillance de la condescendance ? Qui n’a jamais subi ce regard de la part d’un manager, d’un collègue autoproclamé bienveillant, regard au fond duquel vous lisiez « si ça te fait plaisir, vas-y, de toutes façons, ça ne marchera jamais… » ?

Encore pire, pour une personne en demande de feedback sur une proposition, l’interlocuteur qui, pensant être bienveillant, donne la réponse « qui fait plaisir », plutôt que celle « qui fait avancer »…

Dans l’autre sens, comment accueillir avec bienveillance la remarque ou la question  d’un interlocuteur qui met à plat votre projet, dans lequel vous vous êtes investi corps et âme depuis 6 mois ? Dans ce cas particulier, le principe d’intelligence collective que notre association porte me semble apporter une réponse.

Peut-être qu’une façon de répondre à ces questions serait de prendre du recul par rapport au pouvoir de la bienveillance, et de se dire qu’elle est une condition nécessaire et pas suffisante au succès de notre action, et qu’elle reste au service de l’exigence et du courage pour atteindre les objectifs, comme l’écrit Philippe Detrie dans cet article. En se plaçant sur cet axe, on s’éloigne de la bienveillance guimauve, qui déresponsabilise en minimisant les conséquences d’une action.

Au final, on pourrait se dire de façon positive qu’en respectant un principe simple, « comporte toi avec les autres comme tu voudrais qu’ils le fassent avec toi »,  la bienveillance sera plus simple à pratiquer !

Marylène Vicari, la liberté d’entreprendre !

« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » écrivait Paul Eluard. La rencontre des Hacktivateurs avec Marylène Vicari, était une évidence. Entrepreneuse, humaniste, cette femme énergique a notamment fondé Player en 2015 et s’attèle en ce moment à l’ouverture d’un lieu inspiré et inspirant qui ouvrira ses portes à l’automne prochain au coeur de Paris. 

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Quel est ton parcours d’entrepreneuse ? Quel a été ton chemin jusqu’à la création d’entreprise ?

Je suis née dans une famille d’entrepreneurs. Ma mère tenait un restaurant et mon père une société de services en informatique … Le chemin vers l’entrepreneuriat a été court et le tempo rapide. En sortant de l’école, j’ai été recrutée dans la foulée de mon stage, au sein d’une agence de conseil en communication. A l’époque, on ne parlait pas encore « d’intrapreneurs », pourtant c’est exactement ce que j’étais à 26 ans, mes patrons (Jean-pierre Beaudoin et Tristan Follin) ont été de vrais accélérateurs. Ils m’ont permis de développer une entité au sein de leur agence. J’étais libre et j’ai testé tout ce que je voulais. Cela a été une chance énorme… D’ailleurs, je continue à voir Tristan régulièrement. Il me donne son opinion sur mes projets, toujours avec bienveillance, et ces moments sont pour moi de vrais privilèges.J’ai acquis quelques année plus tard cette filiale avec un associé. Cette 1ère entreprise a été l’occasion pour moi de découvrir les 1ères facettes de l’entrepreneuriat. Quelques années plus tard, avec le nouveau projet que je co-fonde avec Jérôme Richez, nous allons encore plus loin. Le changement d’échelle que nous opérons avec Liberté Living Lab nous fait découvrir de nouvelles dimensions de l’entrepreneuriat!

Quels freins as-tu levés ?

Clients, banque, proprio, équipe …Un peu tout à la fois ! Au début, pour des raisons évidentes de trésorerie, l’équipe se résume à 1 personne ! Alors, on fait tout. On est à fond, tout le temps, sur tous les sujets. Et puis, on rencontre un 1er client (pour Liberté Living Lab, c’est Société Générale)… Et chance absolue, mon client (Aymeril Hoang) me présente la personne qui deviendra mon banquier (Raoul de la Genardière). Il m’oriente, me permet d’anticiper les échéances, de négocier avec le propriétaire, et me guide dans toutes les étapes du changement d’échelle de Liberté Living Lab. Etapes qu’il connait par coeur et que je ne maîtrise pas. Il m’aide ! Il ne parle pas que de « risque » (il en parle aussi évidemment), mais il comprend le mot « opportunité » et ça change tout. Une sorte de banquier en voie d’apparition (j’espère) !  Et puis, très vite, tout s’accélère, un bon buzz client qui fait que d’autres frappent à la porte, des partenaires « entrepreneurs » eux aussi, des équipes qui se mobilisent à 100%… Bref la spirale positive!

Et pourtant, dans cette course qui nous dépasse, les 1ers mois sont aussi enthousiasmants que difficiles! On apprend à s’endormir sans savoir comment on terminera le mois… Parce qu’évidemment on prend des risques qui sont à la hauteur des marches que l’on franchit !

Quelles idées reçues combats-tu le plus ?

Si je devais en choisir une, je dirais les discours convenus sur « la France, pays statique et pessimiste ». J’adooooore mon pays. Mon environnement quotidien y est sans doute pour beaucoup. Je trouve qu’en France, on peut tout faire. Tout ! Et les personnes qui m’entourent sont des entrepreneurs positifs et enthousiastes qui prouvent chaque jour que tout est possible ! Alors, on dit souvent que je suis « optimiste », je pense juste que je regarde au bon endroit. Là où de nombreux entrepreneurs agissent sur des sujets de société fondamentaux ! Des entrepreneurs comme Marc Fournier à la Paillasse, Paul Duan sur l’emploi, Xavier Duportet avec HelloTomorrow ou encore Ismaël Lemouel avec HelloAsso !

Contre quelles idées reçues te bats-tu le plus ?

Par conviction profonde qu’il y a toujours une solution à un problème. Quand on se dit qu’il n’y a pas de barrière mais un chemin avec un mur à sauter, c’est plus facile. Les gens qui disent « c’est pas possible » n’ont qu’une vue biaisée de la réalité :  la leur ! D’ailleurs, souvent, regarder le problème à plusieurs, aide à trouver des solutions.

Que considères-tu avoir transgressé ?

Ce n’est pas vraiment de la transgression, mais du contournement…Parfois, pour tracer sa route, il faut contourner certains obstacles. Alors certains disent que je transgresse, je dis plutôt que je m’adapte.

Quel est le truc le plus fou que tu aies fait ?

Sur le plan pro, quitter ma propre boite. Celle que j’avais co-créée 10 ans plus tôt. Tout quitter pour créer une autre entreprise dont le principal actif étaient quelques notes sur une feuille ! Pas d’équipe, pas de client, pas de lieu … Juste le vertige et l’envie extrême de faire ce que je fais aujourd’hui ! Sur le plan perso, sans hésiter ma fille ! Pendant toute ma grossesse, je pensais que c’était fou… Et à sa naissance, c’était juste une « folle évidence »! Et pour le fun… Une dernière anecdote un peu folle quand on chausse d’autres lunettes que les miennes : me lever un matin pour animer une session de media training (c’était fréquent à une époque), courir entre midi et deux servir au resto de ma mère (en rade de serveuse ce jour là) et repartir en courant présenter une reco (tout en sentant la frite!).

Qu’as-tu en commun avec les Hacktivateurs

Chaque membre de cette communauté agit à son échelle, sur son terrain de jeu, avec l’intime conviction qu’il va changer la donne. Le modèle établi est là pour être bousculé, mais pas n’importe comment. Au Liberté Living Lab, nous avons un mode de fonctionnement systématique… Quel que soit le sujet que l’on traite, on fait « ni pour, ni contre, mais avec »! Et je pense que cet état d’esprit est très proche de celui des Hacktivateurs que nous accueillerons avec plaisir au Liberté Living Lab l’automne prochain.

Merci Marylène pour avoir partagé ce moment avec nous. Rendez-vous chez Player le 4 juillet pour notre prochain afterwork en attendant de découvrir Liberté Living Lab !

Retrouvez tous les liens pour découvrir Liberté Living Lab et prendre contact avec Marylène Vicari :

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