Appel du 18 juin: Hacktivation générale

Un petit hommage à la sauce Hacktivateurs à cette date historique du 18 juin… Et si nous faisions preuve du même engagement pour changer nos organisations:

Sans nous prendre au sérieux voici un appel à l’hacktivation générale. Twittez l’article ou la vidéo avec le hashtag #HacktivationGenerale si notre démarche a du sens pour vous.

Corporate Hacking: Commencez par le Why

On peut parler Corporate Hacking pendant des heures, se réjouir d’avoir fait bouger les lignes ou d’avoir gagné le droit d’expérimenter dans de bonnes  conditions dans nos entreprises, on peut traiter de la technique et des méthodes (on le fera dans les prochains articles) mais ce serait passer à coté de l’essentiel: le sens de votre action.

Parlons de votre Why et de votre motivation. Si vous connaissez Simon Sinek,  je n’aurai pas à vous en convaincre. Et si vous ne le connaissez pas encore, sachez que vous avez besoin d’être au clair avec vous-même avant de faire évoluer la culture de votre entreprise et ce, pour plusieurs raisons.

La première des raisons est que, si vos actions ont du sens, vous serez motivé (et vous en aurez besoin). On sait bien que la motivation intrinsèque est un carburant beaucoup plus puissant que les autres!

N’oublions pas non plus que bien connaitre son but et son objectif aide à définir une stratégie. L’analogie du coureur se pose bien comme exemple : on ne fera pas la même course sur un marathon selon qu’on cherche juste à le terminer ou à obtenir un chrono (bien qu’on cherche dans les deux cas a depasser ses limites). Il  en ira de même pour votre hacktion en fonction de votre objectif a court  ou  long terme.

Ensuite, le sens de vos actions et votre motivation, vous donneront une capacité d’entrainement. Ceux qui partagent le sens de votre action, seront tentés de vous suivre.

Votre mission statement (ou profession de foi) est analogue à un pitch business. Ce petit texte très court, exprimé avec la force de la conviction, est un média puissant pour communiquer son enthousiasme et donner envie.

Voici un outil qui vous aider à formuler cette quête de sens :

MissionStatementHacktivateursTéléchargez l’image

Même si j’insiste sur le fait que ce travail est d’abord à faire par vous et pour vous, je partage la première version de mon mission Statement personnel. Tout simplement pour que vous ayez un exemple et qu’il n’y a aucune raison de le garder secret dans mon cas précis.

Avant j’essayais d’appliquer l’ensemble des processus de l’entreprise puis un jour, j’ai vu que les processus et les dogmes dominants freinaient dans certains cas l’innovation. Ce jour-là,  j’ai compris que la sécurisation du business model en cours empêchait la prise de risque et rendait totalement schizophrène le management et l’organisation. Alors j’ai décidé d‘étudier et de définir des dispositifs qui permettent aux entreprises d’expérimenter sans anxiété et aussi de ne plus avoir peur. Depuis, ce qui guide mon action, c’est la valeur (définition étendue) que je suis capable de créer pour mon entreprise et ses parties prenantes et les petits moments de bonheur qui en découlent.

Mon nom de Corporate Hacker est Ackhenaton

Ensuite, je garde les itérations plus récentes pour moi et j’espère que vous saurez pardonner les faiblesses du premier jet. Ensuite pour éviter tout ambiguïté, mon nom de corporate hacker est là surtout pour me rappeler que je ne dois éviter de me prendre trop au sérieux et parce que je l’aime bien.

Maxime et Fabrice

Dans quel monde vit-on ? Contexte d’hacktivation

Après le panel initial des initiatives et leur philosophie, à l’automne 2015, vient une envie printanière d’évoquer les #CivicTech, #EdTech, #FinTech, #MedTech, #GreenTech… Mots-dièse d’un changement de paradigme en La Mineur.

Rêve + Évolution = Révolution

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Le digital soft power vaut main de fer dans un gant de velours : bien éduquées, dotées d’une forte conscience sociale, les radicalités font leur chemin sans violence, avec détermination… Souverainement et loyalement (mots empruntés à Francis Jutand qui indique que les « Liberté » et « Égalité » évoluent vers Souveraineté et Loyauté : choix individuels en respect du bien commun).

Concrètement, on vit dans un festival d’initiatives innovantes parfois contradictoires ; comme une vague impression cacophonique face à la multiplicité et la rapidité des transformations à l’œuvre… Les technologies & sciences associées s’imbriquent et se répondent : blockchain, data, impression 3D, intelligence artificielle, objets connectés, réalités virtuelle et augmentée, réseaux sociaux, robotique… ne sont pas exclusives les unes des autres. Elles se mêlent, interagissent, ouvrant de vastes champs des possibles.

Innovation + Innovation = INNOVATIONS… Progrès ?

Aux délires eschatologiques transhumanistes et post-humanistes répond une formidable espérance agissante, l’hyperhumanisme. Vertiges des métamorphoses… Quelle convergence des rêves individuels et collectifs, quelle synchronisation des rythmes d’évolution ?

Dans l’éducation, la #EdTech, éclairée des progrès de la psychanalyse et des neurosciences, poursuit le rêve de l’apprentissage personnalisé pour tous, tout au long de la vie. Loin de la tentation paresseuse de ne plus rien mémoriser « parce que Google sait tout », les pédagogies alternatives se conjuguent très bien avec les #EdTech. Ainsi cet article montre-t-il comment les plateformes collaboratives permettent d’exprimer les 8 types d’intelligence humaine… Nous sommes tous douée.s d’intelligence ! Avec Timescope, la réalité virtuelle est mise au service de l’Histoire. Voyager dans le temps… Arriver à Bastille et découvrir le paysage de nos ancêtres, pour mieux dessiner celui de nos descendants… Experience immersive.
En famille, les enfants en garde alternée communiquent avec leurs parents via smartphones dès le plus jeune âge en langage emoji ; messages-émotions, avec ou sans photo. Communication visuelle, relationnelle, à distance #DigitalNative.

La #CivicTech souhaite redorer l’éthique politique, (re)légitimer les voix citoyennes en progressant vers un Gouvernement Ouvert, dialogue entre toutes parties prenantes, soutenu par les outils numériques (data, réseaux sociaux, etc.) C’est le défi engagé de République Citoyenne pour ne citer qu’eux. Vox populi n’est pas vox Dei, mais chacun.e a son mot à dire dans l’élaboration des lois le concernant. De plus, l’analyse des données publiques vaut meilleure qualité des services rendus, des infrastructures mises à disposition ; les conversations numériques citoyennes s’organisent sur les réseaux sociaux, au gré de rencontres et de hashtags, #NuitsDebats, #NotreDemocratie ou #DebateTech, par exemple. Immanquable, le « printemps mondial » @GlobalDebout, prise d’assaut des places municipales comme un ras-le-bol général qui s’efforce d’être constructif.

 

Remarquables, les efforts concertés de Bitnation, UNHCR, OHCHR et UNPO pour aider les migrants https://bitcoin.fr/bitnation-en-aide-aux-refugies/
D’où la question : les Civic Tech sont-elles l’avenir de la démocratie ? 

Les #FinTech promettent quant à elles de pourvoir les services financiers d’une nouvelle éthique et de rendre les banques plus efficaces. Les partenariats entre banques et #FinTech se développent, étant entendu qu’ils ne seront performants qu’en mode gagnant-gagnant.

Les #MedTech digèrent les progrès de la génétique et explorent le potentiel des data, de l’intelligence artificielle et des objets connectés pour une médecine prédictive, préventive et curative très performante, au plus près de nos attentes… D’autant plus que, dotés d’objets connectés, nous pourrons mesurer nous-mêmes notre bien-être. Quant aux handicaps, ils sont en passe d’être réduits. Peut-être bientôt un réseau santé européen appuyé sur la technologie Blockchain ?

Les routes de la #GreenTech sont solaires, et trouvent des solutions ressources et climat. La #SmartAgriculture est climato-intelligente. La #FoodTech n’est pas bien loin… Qui souhaite encore ingurgiter des pesticides et autres additifs douteux ? Scio promet d’être notre 6ème sens supplémentaire.
Notable, en passant, le parallèle entre la permaculture et le lean management

Les idéologies convergent, à base de bien-être, confiance, équité, libre-arbitre, respect, responsabilité, transparence… L’être humain au cœur des préoccupations. EnVie. Et j’aime voir dans ces utopies le respect de la biodiversité, de la richesse humaine dans toute sa complexité, le désir fou de son sain développement… Quitte à puiser dans des ressources extra-terrestres. Et si nous devenions une civilisation extra-planétaire ? 

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L’éthique des GAFA (23 ans déjà !) n’est pas irréprochable mais on gagne à s’inspirer de leurs pratiques. Compte tenu de leur puissance de frappe, les rêves de leurs dirigeants sont gages d’un impact positif majeur. A suivre, le souhait des équipes de Mark Zuckerberg (Facebook) de connecter toute la planète à Internet. Retour aux sources de l’utopie numérique… Le numérique est-il le conte de fées du XXIe siècle ? Du bon grain à moudre avec @hervefischer

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Nous rêvons, nous imaginons mille dénouements, mais les technologies ne vivent que par nos usages… Le digital ne rend pas con si on ne cède pas à la facilité, au culte de l’immédiateté, au désir d’ubiquité. Savoir raison garder, ne pas perdre de vue l’essence humaine… Et conserver l’exigence d’apprendre. A lire, cette histoire de la Grande Disruption, par Jean-Michel Billaut 

 

Ainsi comprend-t-on la vaste étendue de la réalité couverte par une « formation » en vogue aujourd’hui : l’acculturation digitale. D’intérêt général. D’ailleurs, peut-être aurez-vous la curiosité de vous inscrire au MOOC Culture Digitale @LearnAssembly ?

> Call to #hacktion!

Agitateurs, entrepreneurs… Hacktivatrices !

Loin de la niaise candeur, du conformisme de bon aloi et de l’extrême métal, les entrepreneurs, figures emblématiques des 3ème et 4ème révolutions industrielles, hackers, font résonner une nouvelle mélodie planétaire, souvent plus sage et respectueuse de la complexité humaine et des différents écosystèmes.

Au sein des entreprises, l’entrepreneuriat se décline sur un mode flexisécure, l’intrapreneuriat. De belles réussites sont énoncées dans le livre « Transformer l’entreprise de l’intérieur« , avec une stricte définition : « l’intrapreneur social est un salarié qui développe, au sein de son entreprise, une activité innovante susceptible d’apporter une solution durable à un problème de société. Cette innovation sociale, intégrée dans le cœur de métier de l’entreprise, se caractérise par un modèle économique propre, visant, a minima, à couvrir les coûts du projet, et favorisant la participation des collaborateurs de l’entreprise qui sont invités à y apporter leur expertise. » Emmanuel de Lutzel, co-auteur avec Valérie de La Rochefoucauld-Drouâs, est également membre des Hacktivateurs.

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Nod-A, makestorming, corporate hacking

Les corporate hackers, moutons à cinq ou sept pattes au genre inclassable, ne rentrent pas forcément dans les lignes de cette définition… Souvent doué.e.s, reliant « têtes et cœurs », théories et pratiques, elles/ils remplacent les murs par des moulins à vent et tracent de nouvelles voies d’action collective pour tantôt réaligner, tantôt faire basculer, toujours bousculer (Grande Disruption à l’œuvre… « Faut pas zarmer » :)) Tous profils à l’œuvre, mais pas de misanthropes ! #HauteQualitéHumaine

 

Peu de (personal) marketing addicts chez les corporate hackers ; plutôt une ambiance de marketing responsable. Les stratégies d’influence sont appréciées dans leur valeur ajoutée aux combats menés, mais « savoir, faire, (savoir-)voir et partager » priment sur les logiques excessives de personal branding… Quelques-uns parmi tant d’autres, les hackers sont trop conscients des enjeux contemporains, et soucieux du respect de leur intimité.

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Ainsi les corporate hackers déclinent-ils les #CivicTech, #EdTech, #FinTech, #GreenTech, #MedTech, … au sein des organisations en conscience des besoins humains, et dotés des compétences utiles.

Tel conseiller RH adepte de data analysis décidera de relier ses référentiels classiques aux réseaux sociaux internes pour mieux connaître chaque salarié et mieux le servir (développements personnel et professionnel : formation, mobilité, temps et espace de travail,…) #EdTech. Quid des dirigeants qui ne considèrent pas les salarié.es comme des clients de l’entreprise ?

Tel médecin du travail établira une communication électronique personnalisée au fil de l’eau avec ses patients et fera la promotion des objets connectés anti-stress, mesurant en temps réel l’impact des activités et rencontres sur les personnes #MedTech. Au grand dam des facteurs de stress ainsi démasqués, qui devront être traités.

Telle communicante libérera la parole avec doigté grâce aux outils numériques pour une meilleure connaissance des attentes du terrain, une plus grande proximité entre Top Managers et opérationnels. Expression garantie de toutes les intelligences ! #CivicTech. Tant pis pour les DG adeptes des décisions prises unilatéralement en tour d’ivoire.

Telle responsable logistique introduira des vases connectés sur les bureaux et choisira avec soin les plantes utiles, afin de réaliser des économies d’eau tout en garantissant un environnement de travail agréable, détoxifié #GreenTech. Dans un premier temps, les dépenses mobilières en pâtiront.

Les hackers, entrepreneurs et intrapreneurs, n’ont pas fini de raconter de belles histoires en amenant d’autres conteurs et acteurs dans leur sillage… Et au-delà. Les élèves sont susceptibles de dépasser les maîtres

Les chemins numériques, jalonnés de hacks en tous genres, sont porteurs d’avenir. Au féminin aussi, quoique puisse suggérer l’illustration du tweet ci-dessous 🙂

D’ailleurs, l’association Les Hacktivateurs compte autant de femmes que d’hommes… Et le comité fondateur est mixte !…  PLACE À L’HACKTION (mot féminin) !

Corporate Hacking : qu’est-ce que c’est ?

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J’ai décidé de soutenir et de participer à l’aventure des Hacktivateurs. D’une part, parce qu’il y a là un certains nombres de copains, et de relations pro que j’apprécie vraiment, et d’autre part parce que les valeurs de cette association me parlent. Des valeurs de bienveillance, d’ouverture, et de sens du progrès, motivées par, et centrées sur l’humain.

Confession

Je vais commencer par une confession : je ne sais pas ce qu’est le corporate hacking. J’en ai une vague idée, mais rien de bien clair, bien que je pense être un corporate hacker. Lors de la soirée de lancement de l’association, j’avais « promis » de pouvoir a minima aider à publier quelques articles. Je voudrais donc commencer par cet article. Le corporate hacking, qu’est ce que c’est ? pourquoi ce terme anglais, au delà des modes et effets de buzz ?

Essai de définition

Le corporate hacking, en gros, c’est le fait d’utiliser les moyens mis à disposition par l’entreprise dans le cadre d’une fonction, pour faire bouger les lignes au-delà cette simple mission. Sens de l’opportunité, voire de l’improvisation, détournement positif, et bricolage organisationnel : pour le corporate hacker, tous les moyens ou presque sont bons pour œuvrer, dans le collectif, à l’amélioration de l’entreprise. Le corporate hacking ne joue pas contre l’entreprise, mais au service de la transformation de celle-ci, et dans le respect de sa raison d’être profonde.
Ces quelques éléments posent question : n’est pas simplement une manière de décrire des collaborateurs engagés ? En partie, bien sûr, mais pas uniquement. Un salarié engagé peut aider à la transformation, et aller au-delà de ses missions. Mais je crois que le corporate hacking décrit une manière de faire un peu plus « rebelle », un peu moins « bon soldat », ou pour le dire mieux une manière un peu plus autonome de faire. Le corporate hacker n’attend pas que les ordres lui arrivent pour agir hors du cadre : c’est sa manière d’être. Le côté « rebelle » peut aussi correspondre à des personnalités peu à l’aise dans la bureaucratie qui, malheureusement, est un des problèmes rencontrés dans certaines entreprises. Essai de définition, donc (je définis les corporate hacker, le corporate hacking n’étant au final que l’ensemble des actions conçues et exécutées par les corporate hackers) :

== M.A.J 28.04 suite aux commentaires ==

Corporate hacker : collaborateur(trice) dont l’engagement dans ses missions s’exprime par une capacité à œuvrer au-delà de celles-ci, avec d’autres, en gardant toujours à l’esprit non pas le respect du statut ou du rôle de telle ou telle personne, ou de la structure organisationnelle existante, mais l’intérêt et le sens, la raison d’être, de l’entreprise humaine collective à laquelle il participe. »

Pourquoi pas en français ?

Parce que les traductions les plus satisfaisantes de hacking en français sont « bidouillage », « détournement ». Le premier semble décrire quelque chose de trop approximatif (ce qui n’est cependant pas toujours faux en ce qui concerne les actions des corporates hackers, car l’agilité leur importe plus que la rigueur), et le second est trop proche du champ sémantique de la « piraterie ». C’est d’ailleurs le fruit d’une méconnaissance assez répandue : le cracker vise à détruire, là où le hacker veut détourner pour créer du nouveau, de la valeur. L’intérêt de l’association des termes « corporate » et « hacker », c’est qu’elle dit à la fois l’attachement à l’alignement avec l’intérêt de l’entreprise, et la nécessité d’avoir des marges de manœuvres en internes pour faire au mieux, et dépasser les silos organisationnels.

Pourquoi a-t-on besoin de corporate hackers ?

Certainement pas parce que d’infâmes individus à courte vue empêchent toute évolution des structures, pour des visées personnelles. Ces individus existent au sein des entreprises, et existeront probablement encore pour un petit moment. Non, la raison est plus basique : les groupes humains, pour bien fonctionner ont à la fois besoin de règles de fonctionnement, et de capacités à revisiter ces règles régulièrement pour maintenir une capacité d’adaptation. Le monde bouge autour des entreprises, leur écosystème aussi, et cette adaptation permanente n’est pas une option, mais une condition de survie. Le corporate hacker force l’entreprise à apprendre, à douter, à aller explorer.

Plus les gènes de ces règles internes sont rigides, moins elles comprennent de processus intégrés d’adaptation et d’apprentissage, et plus les corporate hackers sont nécessaires. Pour le dire vite : les corporates hackers sont les empêcheurs de penser et tourner en rond des entreprises.

Hackers inside

Voilà probablement pourquoi, en ce moment, une association comme les hacktivateurs est nécessaire et utile. Parce que la transformation à l’œuvre dans les entreprises implique de lourds changements culturels. Les entreprises qui mettront en avant des comportements d’agitateurs bienveillants sont probablement celles dont les leaders auront compris l’importance de l’adaptation continue, au prix même d’une certaine instabilité.